On a osé se mentir (pv Mustang)

J'ai pris l'avion ce matin très tôt pour Paris, enfin c'est ce que j'ai fait croire à Cassiopée. Dire que j'ai usé mon argent pour un billet que je ne ferais pas. Et en plus de ça, trop tard pour me le faire rembourser vu que l'avion a décollé. Soupirant, je me dirige alors avec ma moto vers cette académie où Ghost m'a recruté l'autre jour. Me garant, j'envoie un message à ma muse pour lui dire mon arrivée... Encore un mensonge.

Suivant alors le monde, je me retrouve très vite dans un amphithéâtre et m'assois tout en haut. D'ici je verrais tout le monde, car je dois dire que la salle est déjà bien pleine. Écoutant le discourt du directeur et des présentations de chaque prof et espion, je range mon portable quand tout le monde se lève.

Suivant le troupeau les mains dans les poches, je pars vers ma moto est prend directement mon gros sac d'armée qui est bien plein. Le positionnant sur mon dos, je me dirige alors vers le bâtiment de la résidence. Jouant avec ma clef de chambre, où mon surnom était noté dessus, je monte les escaliers et arrivent alors dans un couloir où il y avait déjà du monde.

M'excusant pour passer jusqu'à ma porte où sera surement noté comme sur les autres mon surnom, je m'arrête net et fait tomber ma clef au sol quand je la vois. Écarquillant les yeux, je fini par ne pas réussir à dire :

- Cassi ? Qu'est que ? Qu'est-ce que tu fais là ?

La laissant me prendre la main et me tirer vers sa chambre, je ramasse vite mes clefs et est un peu perdu. Tant de question en tête. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Elle ne devait pas être dans son école de danse actuellement ? Pourquoi je la retrouve face à moi ? Quand elle referme la porte après que je sois rentré, je la vois tirer les rideaux de sa chambre et se tourner vers moi.

- Je peux te poser la même chose, tu ne dois pas être dans ton école de danse actuellement ?

M'approchant d'elle, je fini par ajouter :

- Tu n'as pas à être là, cela voudrait dire que... Non je ne veux pas.

Tournant sur mes talons vers la porte, je pose une main sur celle-ci et l'autre sur mon visage.

- Tu m'as menti ?

Me tournant vers elle, je soupire.

- Je ne mérite que ça vu que j'ai fait de même pour le coup.

Me rapprochant d'elle, je pose ma main sur sa joue.

- Dis-moi que c'est un rêve ma muse, dis-moi que tu n'es pas là pour risquer ta vie. Tu n'as pas le droit, tu devais devenir danseuse et vivre de ça, pas devenir...

Passant ma main dans mes cheveux, je retire ma main de son visage et ajoute :

- C'est un cauchemar, il faut que je me réveil vite.

Me tournant vers elle quand je l’entends me dire qu’elle m’a menti, moi aussi je l’avais fait et je dois avouer que ce n’était pas non plus une partie de plaisir. Passant ma main sur mon visage, je lui dis :

- Ce n’était pas une partie de plaisir pour moi non plus rassure toi. Te mentir était une vraie torture.

M’approchant d’elle et caressant sa joue, je ne voulais l’enlever mais je ne voulais pas qu’elle soit là, je ne voulais pas qu’elle risque sa vie ici. Enlevant ma main de sa joue avec regret, je l’écoute et fait non de la tête.

- Partir à deux sans donner signe de vie, ça ne te tente pas ?

Je disais n’importe quoi, il fallait que j’arrête tout de suite.

- Je suis un sombre idiot. Je suis désolé de ne pas t’avoir dit la vérité. Personne ne l’aurait su pourtant, mais on est trop honnête comme personne.

Rigolant doucement, je m’assois à côté d’elle et regarde le sol. Surtout quand elle me parle de mon oncle, j’avoue qu’il m’avait bien eu celui-ci. Posant par la suite ma main sur la sienne quand elle commence à paniquer, je lève mon regard vers elle et lui dis :

- Je ne pense pas qu’il soit au courant, sinon tu crois qu’il nous aurait convoqué tous les deux ?

Regardant la chambre, je hausse les épaules et ajoute :

- Ne soit pas parano, les élèves ont droit à leur intimité tout de même, heureusement pour eux que leurs chambres ne sont pas sous surveillance, ils deviendront barges sinon.

Posant de nouveau ma main sur sa joue, je me rapproche petit à petit et dépose mes lèvres sur les siennes. En le rompant, j'ai un fin sourire sur mes lèvres.

- Alors comme ça tu t’appelles Thalie ici ?

Faisant avec ma tête un non avec le sourire, qu’est-ce qu’elle pouvait être craquante quand elle le voulait. Tant qu’elle est avec moi, elle s’en fiche d’où partir. Mais après j’ai envie de dire que maintenant qu’on est là, on ne peut plus retourner en arrière.

Rigolant par la suite à sa remarque, je ne peux m’empêcher de lui dire :

- Bon oui, on est des cons. Mais pardonne-moi s’il te plait.

Lui prenant la main pour la calmer, il ne fallait pas qu’elle devienne parano, mon oncle ne sera rien sinon le connaissant il me l’aurait dit et surtout m’aurait fait du chantage. Il fait toujours ça depuis que je suis petit. Enfin il me ment aussi, maintenant je le sais.

Rigolant encore quand elle me dit que je porte le nom de son cheval, je soupire ensuite pour lui répondre :

- Oui, j’ai pensé directement à ça également quand je l’ai vu. Ne me confond pas avec ton cheval tout de même hein.

Lui souriant, je la laisse se positionner en califourchon sur moi et nouer ses mains autour de mon cou. Posant pour ma part, mes mains au niveau de ses reins pour rapprocher un peu plus son bassin du mien, je le regarde dans les yeux et sourit tendrement à ses paroles.

- D’accord, je te le promets mademoiselle Gilbert, mais à une condition.

Je la regarde et met mes bras derrière moi pour me poser un peu dessus.

- Reste en vie !

Lui donnant ma condition à ma promesse, je caresse avec des bouts de mes doigts ses reins et la regarde après lui avoir dit de rester en vie. Elle n'avait pas le de mourir, je lui interdisais. J'étais d'ailleurs prêt à mourir pour ne pas quelle meure, mais ça je le gardais pour moi, pas besoin qu'elle le sache, on n'y est pas encore après tout.

La voyant sourire à ma condition et ensuite m'embrasser, j'entends son "je te le jure" sortir de sa bouche et cela me rassure. On ne se faisait jamais de promesse qu'on ne pouvait pas tenir alors quand elle me promit cela, je suis, je dois bien l'avouer rassurer.

Prolongeant son baiser, je profite de sa langue avec la mienne pour me coller encore plus sur elle.

- Toi aussi tu m'as manqué ma muse.

Basculant sur son lit, je passe mes mains en dessous de ma tête et la regarde me demander pourquoi Mustang. Haussant les épaules, je lui réponds :

- Je ne sais pas, on a discuté avec mon recruteur et j'avoue avoir parlé de Mustang dans Full Metal Alchimiste et de ton cheval. Je n'aurais pas cru qu'il aurait pris cette option pour mon surnom. Après ça ne me dérange pas. Mustang dans Full Metal Alchimiste à la classe.

Le sourire aux lèvres, je lui demande à mon tour :

- Et toi pourquoi Thalie ?

FMA était un bon manga à voir, après on s'accroche vite aux perso, dommage que certain meurt, enfin c'est la vie. Quand je lui demande pourquoi Thalie, je souris quand elle me dit que c'est à cause de moi. Me redressant sur mes coudes, je la regarde et lui dis :

- Et bien il te va à ravir ce surnom.

Par la suite quand je la vois croiser les bras, je me demande ce qu'elle a et sa question répond à la mienne. Elle lit dans mes pensées cette demoiselle c'est fou. Soupirant, je baisse le regard vers la porte d'entrée et ensuite le remet sur elle.

- Franchement, je ne sais pas. Je te dirais de continuer et de pas risquer nos vies. Mais pour être franc, je ne sais pas si je vais réussir à rester sans rien faire si un jour tu te fais prendre ou autres.

Me relevant vers elle, je l'attrape et la fait basculer sur le lit. Me retrouvant sur elle, je la regarde et remet avec le bout de mes doigts une mèche derrière ses oreilles.

- Tu as des bagages à ramener dans ta chambre ?

La regardant, ola je n'avais vraiment pas compris sa question moi. Pfff j'ai l'air d'un con maintenant. Passant une main dans mes cheveux, je lui réponds :

- Ah ça.... Je ne vois pas pourquoi on ne sera pas pris tous les deux.

Je ne voulais même pas l'imaginer, il était hors de question qu'il me sépare encore d'elle alors qu'on vient juste de se retrouver. L'écoutant quand elle me répond pour ses baguages, je souris, elle était incorrigible.

- Tu as tout prit ? Tu sais qu’on n’aura pas besoin d'autant d'affaire déjà vestimentaire, vu qu'on aura des costumes ici ?

Mordant ma lèvres inférieurs avec le sourire, je reprends :

- Tu en as quand même un peu dans ta voiture ou tu as demandé à François de tout envoyer ?

Au-dessus d'elle, je descends mes lèvres vers son ventre, relève son chemisier doucement et dépose un simple baiser juste au-dessus de son nombril. Me relevant par la suite, je mets mes mains dans mes poches arrière et lui montre mon sac du regard :

- Pour le moment j'ai que ça, j'irais chercher le reste plus tard à la poste où je les ai envoyés à mon soi-disant départ. Ou je pense m'achèterait deux à trois trucs pour faire l'affaire ici.

Passant ma main dans mes cheveux, je la regarde et poursuit :

- Et pour ma mère, si elle me l'a déjà proposé, mais j'ai refusé. Je ne voulais pas te quitter, je ne veux pas faire ma vie avec ma mère après tout, mais avec toi...

Un sourire en coin, je me dirige vers sa porte en prenant mon sac.

- On va chercher tes affaires dans ta voiture pour être tranquille ?

Souriant quand je comprends pourquoi elle prend une grande bouffée d'air, je l'embrasse aussi du nombril et sens ses mains quelques secondes dans mes cheveux. A non, il ne faut pas que je cède à ses caresses, sinon on ne sortira jamais de cette chambre.

Prenant mon sac et l'attendant à sa porte après lui avoir proposé d'aller chercher ses affaires dans la voiture, je souris quand elle quitte son lit, prend ses clefs et me dis allons-y. Profitant de son baiser, j'ai presque envie de lui croquer la lèvre mais n'en fait rien.

La laissant fermer sa porte, je me dirige vers ma porte, l'ouvre, pose mon sac à l'entrée, vu qu'il y a un truc qui casse dedans et la referme directement pour la suite vers le parking.

- Tu crois qu'on va devoir se cacher également ici ? Personne ne mise à part mon oncle nous connais.

Passant mon bras autour de son épaule, ça va ça même un frère peut le faire à sa soeur alors même s'il y a des caméras un peu partout, il ne peut rien dire mon oncle.

La gardant proche de moi, je regarde devant moi et écoute la réponse à ma question. Rigolant, je lève les yeux au ciel et lui répond :

- Tout de suite. Et d'abord, comment vont-ils savoir qu'il est demi-frère et demi-sœur ? Ce n'est pas écrit sur notre front si ? Et pour les filles, tu leurs répondras que je ne suis pas libre, point.

Resserrant mon étreinte de ma main sur son épaule quand je vois le monde arriver. Je le positionne devant moi et pose mes mains sur ses hanches pour pouvoir passer tranquillement. Descendant les marches de l'escalier, je me remets comme avant le bras sur son épaule et marche en direction du parking.

Passant alors ma main libre dans mes cheveux, je lui réponds en lui montrant de la tête.

- Avec ma moto bien sûr, je ne l'avais pas sorti depuis longtemps en plus.

Voyant ses bagages, je commence à en prendre un et le me mettre à terre pour en poser un par-dessus.

Caressant du bout de mes doigts les côtés de Thalie, je profite de son extrémité pour pouvoir aspirer son parfum. Je ne voulais pas me passer d'elle et ce n'est pas parce qu'on était ici que ça aller changer. Oui j'étais accroc à cette fille et je veux bien le crier haut et fort.

Arrivant à sa voiture, je lui prends sa valise avec un autre sac par-dessus et sourit :

- Profiter, je ne sais pas, mais au moins si on veut sortir et pas prendre ta voiture, on le pourra, j'ai deux casques après tout.

S'était une grande histoire ma moto, je n'allais pas commencer à l'abandonner elle aussi après tout. Surtout chez mes parents, ils l'auront revendu les connaissant.

Haussant les épaules, je la regarde et avance avec sa valise derrière moi.

- Dis pas de bêtise, ses normal que je t'aide.

Attendant que Thalie soit à mes côtés, je regarde le bâtiment de nos logement et rigole doucement à ses nouvelles paroles.

- Mon tee-shirt ? Tu peux tout de même le garder si tu veux, pour les jours où je serais parti en mission par exemple. Tu penserais à moi comme ça.

Je savais qu'elle avait pas besoin de ce tee-shirt pour penser à moi, mais autant continué à l'embêter un peu non ? Après j'avais de quoi l'embêter un peu vu qu'elle ne m'avait pas dit pour mon tee-shirt.

- Tu crois qu'on pourra dormir souvent ensemble la nuit ? Peut-être que tu en auras un jour marre de me voir après tout.

Rigole et continu d'avancer

Je ne voyais pas l'utilité de la gronder, loin de là, même si s'était l'un de mes tee-shirt préféré. Au contraire, je trouvais mignon de sa part de m'avoir volé un tee-shirt pour pouvoir s'endormir en mon absence. Cela à l'air de la surprendre pourquoi ? Le sourire alors aux lèvres, je lui dis :

- Donc garde le pour t'endormir quand tu ne seras pas dans mes bras.

Je ne savais vraiment pas si on aura la possibilité de dormir ensemble durant nos années ici, je l'espère vu le temps qu'on restera ici.

- Oui on verra et pour ce soir également.

Regardant devant moi, je souris et ajoute :

- Et puis, au pire, je viens me glisser sous tes draps durant la nuit et rien qu'avec mes baisers, tu devineras que c'est moi.

Rien que pensais à ça, me donné déjà envie d'y être. Arrivée alors aux bâtiments, je la regarde :

- ça va aller pour monter avec les deux sacs que tu as ?