Je n'aime pas devoir te mentir [Cassiopée]

J’ai reçu une lettre aujourd’hui, pour moi elle est arrivée par erreur, maladresse de facteur comme dirait la chanson de Renan Luce. Avec sa fermeture en tampon de cire rouge, je me crois vraiment dans un film. Mais malheureusement ce n’est pas une petite blonde sexy qui me l’a envoyé.

Regardant la lettre que je tiens dans le silence assis sur mon lit, j’ai un sourire en coin, j’aurais bien voulu recevoir une lettre de ma petite blonde sexy ça c’est sûr. Nous devions faire profil bas au manoir. A vrai dire, si mon père apprenait que je fréquentais avec ma demi-sœur, il l’enverrait en pensionnat où je ne sais quoi, afin de ne pas salir notre nom les Gilbert.

Bref, ouvrant la lettre, je commence à lire et à comprendre que c’est une lettre d’admission à Kingsman Academy. Lisant la suite de la lettre, je comprends ensuite que personne ne doit savoir que j’ai reçu cette lettre, personne ne doit être au courant. Pas même Cassiopée. Comment vais-je lui cacher cela ?

Le rendez-vous est dans une semaine, je dois vite trouver une excuse pour partir sans elle cette fois-ci. Me laissant tomber sur le lit, mes deux bras sur mes draps, je fini par poser l’une d’elle devant mes yeux. Quelle bordel…

M’asseyant de nouveau, j’ai un sourire en coin quand je vois que pour me présenter là-bas, je n’aurais besoin de aucun papier, juste de retenir ce surnom Mustang. Ok, bizarre mais d’accord. Sortant mon briquet, je me dirige vers ma cheminée et commence à allumer ma lettre. Personne ne doit la lire, autant la brûler non ?

M’agenouillant face à mon papier qui brûle à l’intérieur de ma cheminée, je soupire et me relève pour me diriger vers ma fenêtre. Comment vais-je pouvoir cacher ça à ma muse ?

Sortant mon paquet de cigarette, je grimpe au niveau de ma fenêtre et fini par m’asseoir laissant mes pieds dans le vide. Regardant le jardinier faire le jardin, je lui fais signe quand il me regarde. Oui je suis inconscient, il l’a toujours dit.

Restant là, assis, je réfléchis dans le silence à ce que je vais pouvoir dire.

Assise à ma fenêtre, je la vois arriver avec son cheval, bizarre de coïncidence, le surnom que je vais devoir porter là-bas est celui de son cheval, Mustang. Mes pensées seront toujours pour elle du coup, comme d’habitude je dois bien avouer.

Lui voyant me faire un coucou, je lui souris et fait de même. Qu’est-ce que ça me fait du bien de la voir. La savoir loin de moi, je ne le supporte pas, alors je ne vous dis pas quand je vais devoir partir. La regardant marcher vers l’intérieur, je me lève et vais pour aller vers le rez de chaussé. Me retenant tout de même, si je saute dessus à chaque fois que je la vois, ça ne va vraiment pas le faire.

Écrasant ma cigarette, je la jette par la fenêtre et entend alors hurler mon père.

- Thomas, descend tout de suite ramasser ton mégot de cigarette, combien de fois vais-je te dire que les poubelles sa existe.

Soupirant, je fini par allez vers ma porte, l’ouvrir et descendre pour pourquoi entendre ma belle-mère félicité Cassiopée. Alors elle est prise. Une boule au ventre, je me dirige vers dehors sans me faire voir et voit mon père au téléphone dans son bureau juste en dessous de ma chambre.

Je ramasse mon mégot et lui montre pour ensuite le jeter dans sa poubelle. Punaise à 23 ans, je suis encore là, qu’est-ce que ça me saoule. Remarchant vers l’étage, j’entends la musique se mettre en route.

Oasis ? Allant vers la chambre de ma muse, je toque et n’attend même pas sa réponse pour ouvrir la porte doucement afin que personne ne sache que je rentre dans la chambre de ma demi-sœur. Passant la tête, je lui dis :

- Je peux entrer ?

Entrant quand elle m’autorise, je la regarde avec le plus doux de mes sourires et m’approche d’elle. Passant une main dans mes cheveux, je m’adosse à son bord de bureau et fini par croiser les bras tout en la regardant.

- Ça va et toi ? J’aurais cru que tu serais venu directement me voir à ton arrivée vu la nouvelle.

Allant m’asseoir à côté d’elle, je pose l’une de mes mains sur ses jambes et la regarde :

- Comment a été ta promenade ? Mustang était en forme ?

Pfff sérieusement, mon surnom est un cheval, si elle savait elle rirait bien fort. Reposant ma main sur mes jambes, quand j’entends du bruit dans le couloir, je fini même par me lever et d’aller vers la fenêtre. J’ai bien fait, le majordome, toque et entre sans même attendre la répondre. Venant de lui c’est bizarre, enfin…

- Mademoiselle, Monsieur. Votre mère viens vous informer que dans une heure vous pourrez venir boire le thé

- Merci François.

Lui souriant, je me retourne et me pose contre le mur, reposant mon regard sur Cassiopée quand la porte se ferme. Qu’est-ce qu’elle va me manquer, sa voix, sa peau, son caractère, sa beauté. Tout en elle va me manquer. Pourquoi devrais-je accepter une chose pareille ?

Ça a fait du bien au deux, tant mieux. Je veux qu’elle aime bien, même parfaitement bien. Quand François notre majordome toque, mon reflexe est rapide, heureusement car il entre sans attendre la réponse de Cassiopée. Et si elle était dans la salle de bain, ou même en petite tenu ? J’en toucherais un mot tient pendant se thé.

Le regardant refermer la porte, je serre la mâchoire, et quand Cassiopée me désigne la salle de bain, je hoche la tête et la suis doucement dans ce lieu.

Arrivant proche d’elle, je l’entends me dire qu’elle a reçu une lettre de Londres ce matin. Restant silencieux, je la regarde et quand elle me demande de dire quelques choses, je soupire. Je ne veux tellement pas la quitté…

- Je sais… J’ai entendu ta mère tout à l’heure te félicité. Je suis content pour toi, c’est une grande opportunité à ne pas manquer. Fonce !

J’avais envie de vomir, serrant les poings, je baisse les yeux et fini par lui prendre les mains et de remettre mon regard dans le sien.

- Mais ne m’oublie pas s’il te plait

Caressant sa joue de ma main libre, je continu.

- Sans toi ici, je partirais chez ma mère en France, je ne me vois pas rester dans ce manoir sans la femme que ….

Soupirant, qu’est-ce que sa me fait mal de lui mentir, allez chez ma mère en France, bien sûr et puis quoi encore ? Et puis qu’est-ce qui me prenait de vouloir dire que je l’aimais, je ne lui avais jamais dis je t’aime, ce n’est pas en nous quittant dans un peu moins d’une semaine que je vais lui dire.

M’approchant d’elle, je fini par la prendre dans mes bras et de la serré fort contre moi.

- Tu vas me manquer.

Regardant ma muse, je la serre contre moi et répond avant de serrer la mâchoire.

- Mais non pas à cause de toi, ma mère me l'a demandé au téléphone la dernière fois c'est tout.

Caressant ses cheveux, je ne voulais pas continuer ainsi, je ne voulais plus lui mentir ainsi. Qu'est-Ce que ma vie va être longue sans elle a mes côté. Me décollant d'elle, je sens ses bras s'enrouler autour de mon cou et ses lèvres se poser sur les miennes.

Me rapprochant plus d'elle, je pose une main sur sa joue et l'autre dans ses cheveux pour ensuite prolonger le baiser qu'elle me donne. Qu'est ce que ça va me manqué aussi ça.

La voyant reculer de mes lèvres, c'était plutôt que nécessaire pour ne pas déraper. Nous étions chez nous après tout et tout le monde peu entrer dans sa chambre et nous voir.

Caressant du bout des doigts ses lèvres, je mords les miennes et sourit à ses paroles.

- Nous verrons ça. En tout cas, que j'apprends pas vite que tu m'as remplacé par un anglais surtout.

Je disais ça dans la plaisanterie, mais je n'en pensais pas mieux. Je ne le supporterais pas pour être franc.

Je ne pourrais vivre sans elle, c'est certain, comment allais-je faire ? Comment vais-je survivre ? Alors que je me mord ma lèvres, je me rends compte de ma bêtise. Enfin si on peux appeler ça une bêtise. Oui ce que je faisais à croquer mes lèvres, la faisait craquer. Tant pis il est trop tard.

Quand le sujet arrive sur l'anglais, je la vois se retenir. Voulait-Elle me gifler sérieusement ? Rigolant doucement sans pouvoir m'en empêcher, je la regarde et ne peux m'empêcher de lui dire :

- Quoi ! Toi peut être pas, mais les mecs vont tous ramper à tes pieds, tu es magnifique, tu as du caractère, tout pour plaire.

Mais tu m'appartient, pourquoi je ne le dis pas à voix haute ça tient. La voyant fermer la porte à clé, je fronce un sourcil et l'écoute de nouveau. Elle est sérieuse là ?

La voyant se rapprocher plus et m'embrasser, je la laise glisser ses mains dans mes poches arrière de min jean et lui répond :

- Tu sais très bien que c'est risqué. C'est très tentant je dois bien avouer, j'en meurs même d'envie. Mais est-ce raisonnable ? On est au manoir, avec nos parents juste en dessous et le majordôme qui n'attend même pas que tu lui répond pour entrer. Et si on se fait prendre. Quel excuse on va pouvoir donner ?

La regardant dans les yeux, je me rapproche un peu plus d'elle et l'embrasse de nouveau quelques instant. Me reculant de ses lèvres avec difficulté, je rétiens mes mains de la caresser et dis

- On est pas sérieux de se retrouver dans la même pièce, enfermé à deux, tu te rend ps compte. Met moi dehors de cette salle de bain, de ta chambre. Repousse moi... Tu es la plus raisonnable de nous deux la plupart du temps.

Mais j'avais tellement envie de rester avec elle, pour l'avoir près de moi et prendre cette douche... Hmmm tout pour réveillé l'envie que j'ai pour elle. Punaise pourquoi devons nous nous cacher merde.

La laissant se rapprocher de moi, je frissonne par ses lèvres qui se pose sur mon cou. Comment voulait-elle que je me calme, je suis en train de bouillir la tout de suite !

- Cassi sérieusement ? Et ne plus jamais ce revoir ? Devoir vraiment ce dire adieu ? J'en ai pas envie non.

La regardant, j'aurais espéré qu'elle me repousse, mais non la seule chose qu'elle trouve à faire et de se collé encore plus de moi et de défaire ma chemise et ensuite de se glisser contre moi. En plus de cela elle me mord le lobe d'oreille pour ensuite me dire qu'on prendra   plus le temps cette nuit.

- Cassi... Or est puis merde.

Posant mes lèvres sur elle, je fini par la porter sous ses fesses et la poser sur le coin du lavabo afin de pouvoir enlever à mon tour son chemisier. J'espérais vraiment qu'on allait pas se faire choper.

Très peu de temps et avec discrétion. Allons nous y arriver ? En 5 ans on a réussi, je ne vois pas pourquoi se sera l'inverse aujourd'hui.

La portant jusqu'au meuble du lavabo, je laisse la laisse me défaire ma ceinture et mon bouton pour ensuite laisser tomber mon pantalon. Sa chemise enlever, je la contemple un instant et decraffe par la suite son soutien gorge. Posant mes lèvres sur son coup, je deboutonne son bouton de pantalon et fini par la porter contre moi et le faire descendre d'une main.

Sous vêtements fin au creux de mes doigts, je la regarde et sourit :

- Toujours prête pour une douche avec moi, pas sur qu'elle te rafraîchisse, bien au contraire.

La portant de nouveau contre moi, j'enlève délicatement son sous vêtement, le laissant tomber au sol et marche vers la douche. Arriver dans cette ci, je la dépose, allume l'eau fraîche afin qui coule derrière elle. Reposant mes lèvres dans son cou, l'une de mes mains elle prend la direction de son entre-jambe déjà humide.

Sous la douche maintenant avec elle, je ne peux résister à me coller contre elle et accentuer mon doigté avec son accélération des ses vas et viens. Retenant des gémissement, je lui mordille un peu le cou pour essayé de le calmer et tout en la caressant de ma main libre les parti de son corps de bas en haut, je remonte mes lèvres vers son oreille, mordille son clobe oculaire et après hésitation fini par dire :

- Je t'aime

Est-ce une je t'aime d'adieu ou un je t'aime je ne t'oublierai pas tu es gravé en moins, qu'importe ce qu'elle en pense actuellement. Après avoir dis ses mots j'enlève mes doigts de son entre-jambe et fini par la porter juste au bon niveau. La collant contre la paroi de la douche et la tenant avec mon bassin, je fini par pénétrer son intimité délicatement et de faire des mouvement léger pour commencer.

L'eau coulant sur elle et sur moi, me fait tout doucement accéléré à certain moment. Posant de nouveau mes lèvres sur les siennes, je me surprend à sortir de ma bouche un petit gémissement de plaisir.

Ne pensant à plus rien d'autre qu'à elle, dire que l'on a très peu de temps. J'aurais voulu continuer à l'autre contre moi et surtout ne faire qu'un avec elle encore longtemps

La tenant dans mes bras, je mords ma lèvre quand je sens ses ongles dans ma peau. J'avais oubliez que ça pouvait être sauvage elle et moi, qu'importe le lieu d'ailleurs.

Faisant mes mouvement de bassin, il fallait que je prenne un bon rythme pour ne pas venir trop vite et surtout la faire profiter. Dommage que je ne peux pas l'entendre gémir de plus belle, qu'est ce que j'adore ça.

Posant mes mains sur ses fesses, je dirigés mes lèvres des siennes à son cou et ensuite ses seins. Les embrassant, je remonte à ses lèvres après un gros coup de bassin et retourne à ses lèvres pour l'embrassée avec envie.

Je ne savais pas il nous restait combien de temps, tant pis. Accentuant mes coup de bassin, je veux au moins l'entendre jouir contre moi, je veux la sentir prendre son pied et même si on ne le prend pas en même temps, on se rattrapera dans la nuit.

Mes lèvres se retrouvant entre ses seins, je laisse ma langue se promener quelques instant pour remonter ensuite à ses lèvres en lui donnant un grand coup de bassin, ce qui l'a fait venir. Un sourire aux lèvres, j'accélère la cadence et sens l'envie monté de plus en plus, je sens que je vais céder. Ses mots, sa voix, me fait toujours chavirer.

- Oh pun.... Oui.

Accentuant en plus mes coups, je mords ma lèvre pour éviter de trop faire de bruit, mais des soupires et gémissement sors de ma bouche près de ses lèvres.

- Je... suis avec toi ma muse. Je... Oui...

Entrechoquant nos bassins encore quelques instant, je le laisse se calmer. Me collant contre elle et elle se la paroi, je reprend mon souffle et laisse promener mes mains sur son corps.

5 ans qu'on se fréquente, bon moins de 5 ans qu'on est aussi intimes mais qu'est ce que qu'elle me rend dingue cette fille. Ne bougeant pas d'un pouce, je la laisse m'embrasser le cou et fini par prendre de mes doigts ses cheveux humides pour la faire me regarder. Mon regard dans le sien, je lui dis essoufflé :

- On est inconscient tous les deux.

Le sourire sur mes lèvres, je dépose celle-ci sur les siennes pour ensuite prendre possession de sa langue. Jouant un peu de se baiser, je souris de nouveau et me recule.

- Tu me rend dingue Cassi. Tout chez toi me rend dingue.

Mes yeux dans les siens, je lui caresse la joue et fini par remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille. La laissant descendre petit à petit pour retoucher le sol, mon sexe se sépare du sien mais je reste près d'elle.

- Il nous reste combien de temps tu crois pour une douche calme à deux ?

L'entendre me dire quelle m'aime et que personne ne me remplacera, je lui fais un fin sourire. Comment lui faire comprendre que c'est pareil pour moi. Je ne suis tellement pas doué pour dire ce que je récent.

La laissant glisser au sol, je l'embrasse sur le front quand celle ci s'agrippe à moi. Je la regarde alors et la maintient quelques instant. On va avoir de ses courbatures les jours à venir.

Quand je lui parle du temps, elle regarde sa montre et me dit qu'il nous reste 10 minutes de douche. Ok ça va le faire. Prenant le gel douche quelle me tend, je souris et me savonne avec. Entre tant, je l'aide à défaire sa tresse et met mon shampoing en même temps qu'elle.

Après avoir fini, je me met sous la douche et me rince. Emmenant Cassi contre moi, je me retrouve mon torse contre son dos. L'enlacant délicatement, je fini par l'embrassée dans le cou et de me décoller pour sortir de la douche afin qu'elle ne soit pas en retard au thé.

Enroulant une serviette autour de ma taille, je me pose contre le meubles des lavabos et coupe le silence en disant :

- Je le pensais... Je veux dire les mots que je t'ai dis pendant que... Enfin je voulais que tu sache que je le pensais vraiment.

Passant l'une de mes mains dans mes cheveux. Oui je suis incorrigible, pourquoi j'ai vraiment du mal à lui dire Je t'aime merde.

J'étais complètement nul de ne pas savoir exprimer ouvertement ce que je ressens pour elle. Après pourquoi lui ai-je dis maintenant, pourquoi ne lui aurais-je pas dit à nos retrouvailles pour lui montrer que je n'ai pensé qu'à elle et qu'il y a qu'elle dans ma vie.

La laissant m'embrasser et me sourire. Je savais que malgré ses paroles ça lui faisait du bien de l'entendre de ma bouche. La laissant s'essuyer tranquillement, je m'habille et passe mes mains dans mes cheveux devant le miroir pour me recoiffer un minimum. Ça ira comme ça.

La regardant à travers le miroir, je hausse les épaules et répond :

- Je ne sais pas, mais ce retrouver à deux ne leurs fera pas le plus grand mal. A leur place, j'en profiterai, même si ça me ferai sûrement bizarre au début.

Me tournant vers elle, je fini par lui demander :

- Tu regrette d'y aller ?